Exemples d’actions menées

Dans le cadre de ses missions, le SMDMCA mène des actions de restauration hydromorphologique des cours d’eau.

Restauration de bras mort

Restauration de la Couasne de Gluges à Martel, 2014

L’objectif de cette opération était de restaurer les fonctionnalités de la couasne par la remise en lumière de la nappe d’eau. Les travaux ont consisté en l’abattage de la végétation de la rive droite de la couasne puis à sa revégétalisation pas des essences caractéristiques de ces milieux. En complément, un chenal a été réalisé dans le lit afin de maintenir la connexion amont/aval au sein de la couasne.

Afin de limiter l’expansion de la Renouée du Japon présente sur le site, un bouturage de saules a été réalisé. Enfin, pour limiter l’impact d’un bras artificiel présent en rive gauche de la couasne et favoriser la fermeture, un abattage d’arbres en bord de Dordogne et une plantation de boutures de saules ont été réalisés. L’ensemble des bois issus du chantier ont été valorisés en compost (souches et bois flottés) par l’entreprise, en bois de chauffage (bois de valeur) ou en BRF (branchages) pour le paillage de jeunes vergers par l’exploitant agricole. Ces travaux ont été réalisés par trois entreprises : MARCOULY/Marion Espace Vert/Gasc Broyage pour un montant de : 39 900 € HT. Ils ont été financés dans le cadre du contrat Initiative Biosphère Dordogne (Maîtrise d’ouvrage : SMPVD, Partenariat financier : EDF, Agence de l’Eau Adour-Garonne, animation IBD : EPIDOR)

Avant intervention, au printemps 2013
Après travaux, en octobre 2014

Restauration de la confluence Ouysse/Dordogne à Lacave, 2014

L’objectif de l’action était d’accompagner la divagation du cours d’eau, de faciliter la remobilisation du périmètre strict de confluence avec l’Ouysse tout en conservant les écosystèmes de la couasne de la Borgne. L’action a donc consisté à dévégétaliser un ancien chenal de la Dordogne puis à décaper la terre et les vases afin de limiter leur exportation vers la couasne. En complément, afin de créer un appel de débit sur la Dordogne, une prise d’eau a été réalisée. Les matériaux extraits ont été transportés en aval afin de créer un milieu favorable à la reproduction de la lamproie marine. Cette action a fait l’objet d’un suivi topographique et naturaliste sur 5 ans, afin d’évaluer les effets sur la morphologie du secteur et sur les habitats et espèces présentes sur le secteur. Les travaux ont été réalisés par un groupement d’entreprises MARCOULY/ Gasc broyage pour un montant de 19 900 € HT. Le suivi sur 5 ans des espèces protégées et ou envahissantes a été mené par ETEN Environnement pour un montant de 30 000 € HT.

Les travaux ont été financés dans le cadre du contrat Initiative Biosphère Dordogne (Maîtrise d’ouvrage : SMPVD, Partenariat financier : EDF, Agence de l’Eau Adour-Garonne, animation IBD : EPIDOR). Le suivi a été financé par l’Agence de l’Eau Adour Garonne et la Région Ocitanie.

Vue du chenal depuis la couasne 2013

Vue du chenal depuis la couasne 2013

Vue du chenal depuis la couasne en fin de chantier

Vue du chenal depuis la couasne en fin de chantier

Vue du chenal depuis l’amont

Vue du chenal depuis l’amont

Vue de la prise d’eau

Vue de la prise d’eau

Vue de la zone de dépôt en lit mineur

Vue de la zone de dépôt en lit mineur

Effacement d’ouvrages

Effacement du seuil de Roubegeolles

Dans le cadre de l’opération groupée de restauration de la continuité écologique sur la Sourdoire, les propriétaires du moulin de Roubegeolles ont fait le choix de procéder à l’effacement de leur ouvrage et de déléguer la maîtrise d’ouvrage de l’étude et des travaux au Syndicat. Ils ont ainsi pu bénéficier du financement à 100% des travaux par l’Agence de l’eau Adour Garonne via un appel à projet « effacement d’ouvrage ». Durant l’année 2017, l’entreprise Duchâtelet TP a été retenue pour réaliser les travaux d’effacement du seuil. Les travaux ont consisté en la démolition de l’ouvrage en place et au confortement de la voirie communale menant à Roubegeolles sur une trentaine de mètres. La rive gauche de la Sourdoire en face du moulin a également été végétalisée.

Seuil de Roubegeolles avant travaux
Seuil de Roubegeolles après travaux

Travaux continuité écologique : Seuil de Soulhol à Saint-Céré

Dans le cadre de l’opération groupée de restauration de la continuité écologique sur la Bave, la Cère et le Mamoul, Lot Habitat, propriétaire du seuil de Soulhol (Saint-Céré), a choisi de réaliser l’effacement de son ouvrage, n’ayant plus d’usage du droit d’eau. Le SMPVD est intervenu en tant que maître d’ouvrage délégué pour la réalisation de l’étude et des travaux. Financé à plus de 88% (80% Agence de l’Eau Adour Garonne et plus de 8% EDF), les travaux se sont fait en deux étapes (effacement partiel la première année puis effacement total l’année suivante).

L’effacement partiel a été réalisé en 2014 permettant la restauration de la continuité écologique. Les parties latérales de l’ouvrage ont été détruites et les berges réaménagées en juin 2015 par l’entreprise MARCOULY.

Seuil de Soulhol après effacement partiel 
Seuil de Soulhol après travaux

Limitation du colmatage du lit

Au pâturage, l’alimentation en eau du bétail s’effectue le plus souvent directement dans le cours d’eau. Cette pratique engendre une dégradation des berges et nuit aux usages ainsi qu’à la qualité de l’eau.

En effet le piétinement du bétail apporte :

  • un excédent de particules fines au cours d’eau ce qui entraîne un colmatage du lit,
  • la destruction des berges,
  • le développement de maladies lié à la présence d’excréments dans l’eau tel que le piétin, les mammites etc.

Dans le cadre du Plan Pluriannuel de Gestion du Tournefeuille, le SMDMCA a accompagné 7 agriculteurs du bassin-versant dans une démarche de restauration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques, répartis sur les communes de Lamothe-Fénelon, Masclat, Payrac, Nadaillac de Rouge et Loupiac. En réponse à un Appel à Projet lancé par l’Agence de l’Eau Adour Garonne en 2019, cette action permis d’aménager un linéaire de 11 km de cours d’eau.

Elle comprend :

  • L’aménagement de points d’abreuvement déportés
  • L’aménagement de points de franchissement (passerelles, passages à gué…)
  • La mise en défens des berges

L’investissement de cette opération a été de 76 000 €, financé à hauteur de 80 % par l’Agence de l’eau et 10% par l’EPCI Cauvaldor, laissant 10% à charge de chaque agriculteur.